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DESCRIPTION DES PRATIQUES

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SOINS GÉNÉRAUX = PORTE D’ENTREE  Assistant médicaux et IDE

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SOINS GÉNÉRAUX = PORTE D’ENTREE  Assistant médicaux et IDE

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REINSERTION SOCIAL = PORTE DE SORTIE Educatrice spécialisée, retour a domicile ou lieux des transitions

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REINSERTION SOCIAL = PORTE DE SORTIE Educatrice spécialisée, retour a domicile ou lieux des transitions.


CIRCUIT DU PATIENT AU CSM P-L-R

circuit patient

METHODE

EXPLORATIONS MÉDICALES

Examen physique, neurologique, cardiologique, examens paraclinique

ENTRETIENS

Psychologique, psycho-social

OBSERVATIONS

Mise en observation, hospitalisation

SERVICE SOCIAL

L'assistant de service social épaule des personnes en difficultés économiques, sociales ou psychologiques. Il joue aussi un rôle important pour la protection de l'enfance.

REINSERTION SOCIALE

La réinsertion sociale est souvent définie par l'absence de récidive. Il existe toutefois une autre définition qui va beaucoup plus loin et qui implique que l'individu puisse : Vivre en conformité avec les normes et les valeurs sociales; Développer un sentiment d'appartenance à sa communauté; Subvenir adéquatement à ses besoins; Vivre un certain bien-être. De plus, le concept de réinsertion implique que l'individu a déjà été inséré, ce qui n'est pas toujours le cas : plusieurs avaient, avant la sentence, un mode de vie dysfonctionnel.

VIE DE PAUL-LOUIS-RENEE

Louis-René des Forêts est décédé, emporté par une pneumonie foudroyante, le samedi 30 décembre 2000 à son domicile de Paris. Il est enterré près de sa fille, à Neuilly, dans l’Eure. Né à Paris en 1918, il est le troisième enfant de René des Forêts et d’Edmée du Petit-Thouard (décédée en 1936), il passe sa première enfance tantôt à Paris, tantôt dans la maison familiale située dans le Berry. Il épouse, en 1946, Janine Carré et a deux enfants : un fils, Guillaume né en 1947 et une fille, Elisabeth née en 1951, décédée, accidentellement, en 1965 (deuil dont Ostinato sera, entre autres, la chambre d’écho). Pensionnaire, en 1927, dans une école privée en lisière de la forêt de Fontainebleau, puis en Bretagne dans un collège religieux qui prépare à la Marine, il poursuit, de 1932 à 1934, sa scolarité secondaire à Bourges, dans un collège diocésien à Saint-Brieuc, puis des études de droit et de sciences politiques (1936-1938) tout en faisant paraître des chroniques musicales et littéraires. A la fin des années trente, il fait la connaissance de Jean de Frotté, qui le met en relation avec Patrice de La Tour du Pin, Michel du Boisberranger et le diplomate Jean Chauvel. Il séjournera chez ce dernier alors ambassadeur de France à Londres en 1959 et plus tard chez Sonia Orwell avec laquelle Janine et lui entretiennent des rapports d’amitié. Mobilisé, en 1939, dans le 163ème régiment d’artillerie et forteresse à Metz où il fait ses classe, puis sur la ligne Maginot, et lors de l’offensive allemande en mai 1940, dans les Ardennes et en Belgique. Il assiste à la débâcle qui le conduit, par étapes, jusqu’en Dordogne où, démobilisé au bout de trois mois, il regagne la maison familiale dans le Berry en 1940. Il s’engagera dans la Résistance et connaît de nombreux deuils : mort de son père en 40, de Jean de Frotté fusillé, à 26 ans, par les nazis et de son frère aîné, Gérard tué au combat devant Belfort, en 44, après avoir franchi clandestinement la frontière franco-espagnole pour rejoindre les Forces françaises libres et participer comme officier à la campagne d’Italie, puis au débarquement en Provence. Ses débuts littéraires datent de la période de l’Occupation. Il écrit « Les Mendiants », publié par Gallimard, et se lie d’amitié avec Raymond Queneau. Dès la publication de son premier livre, des auteurs consacrés : Camus, Bataille, Blanchot, Queneau,… reconnaissent en lui un éclaireur, un futur classique promis aux plus hautes destinées littéraires. Il sera suivi en 1946 du « Bavard » saluée par Georges Bataille et Maurice Blanchot lui avait consacré un texte critique qui fait référence. A cette période Louis René des Forêts qui a découvert adolescent Rimbaud, Shakespeare, l’« Ulysse »(1) de James Joyce, Faulkner, lit « l’Expérience intérieure », de Georges Bataille, qu’il rencontrera peu après grâce à Albert Camus. Il passe un an (1944 -1945) à Paris comme conseiller littéraire chez le jeune éditeur Robert Laffont puis se retire en province. Il publie dans quelques revues : L’Arbalète, Les Lettres nouvelles, La Nouvelle Revue française. En 1953, il revient vivre à Paris et participe chez Gallimard (dont il sera membre du comité de lecture de 1966 à 1983) à la conception de « L’Encyclopédie de la Pléiade », avec Raymond Queneau. Il se lie d’amitié avec Michel Gallimard, Robert Antelme, Georges Bataille, Michel Leiris et Maurice Blanchot. Il fonde, en 1954, le Comité contre la guerre d’Algérie, avec Dionys Mascolo, Edgar Morin et Robert Antelme. Pour Louis-René des Forêts, l’année 1960 est marquée par un retour à l’écriture et l’obtention du prix des critiques pour « La Chambre des enfants » ; un entretien dans « Tel Quel » « La littérature aujourd’hui », repris en 1985 sous le titre « Voies et détours de la fiction » et en septembre la publication du « Manifeste des 121 » dont il est un des signataires. Il fonde, avec Michel Camus(2) la revue « Lettre Ouverte ». Après quatre numéros, un différent avec le mécène de la revue met fin à l’aventure en 1962.